mardi 18 juin 2013

Une faute impardonnable !

Aujourd'hui, c'est un Papa Poule(t) désemparé qui se livre à vous...
Je m'en veux terriblement car j'ai commis l'irréparable ! Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête. Je ne comprends pas et je ne pourrai jamais l'oublier... Je repense sans cesse aux minutes qui ont précédé le départ de ma fille pour l'école, avant qu'elle ne monte dans la voiture de sa maman et j'essaye de comprendre comment on a pu en arriver là mais je ne trouve pas...

Nous faisons en sorte d'être de bons parents : des parents attentifs aux besoins de nos enfants mais sans être trop permissifs. Nous discutons beaucoup entre nous et avec eux aussi. Enfin avec la grande parce que P'tit Homme, du haut de ses dix mois, a un vocabulaire très limité pour l'instant ! Est-ce la fin de l'année scolaire qui approche ou l'accumulation de la fatigue à cause de la chaleur étouffante des nuits trop courtes, rythmées par les biberons... Je ne sais pas ! Mais enfin, depuis le temps, ça n'était encore jamais arrivée... et ça n'aurait pas du arriver ! 

Je vais devoir faire un travail sur moi afin de comprendre ce qui a pu provoquer ce manquement à mes obligations de Papa Poule(t). Je vais commencer par demander à ce que soit mis en place une cellule de soutien psychologique pour ma fille (c'est à la mode non ?). J'espère qu'elle n'en gardera pas de trop graves séquelles. A cette heure, c'est tout ce que je souhaite. J'espère aussi qu'ils seront compréhensifs à l'école et qu'ils lui donneront au moins un biscuit ou une compote.

Ah oui, pardon, je ne vous ai pas dit ce qui remet en cause les fondements même de mon statut de père de famille et provoque en moi un désarroi aussi profond ?
J'ai oublié de mettre le goûter de ma fille dans son cartable !
Oui, je sais, c'est une faute lourde qui peut entraîner la radiation sans préavis du syndicat des "Papa Poule - Papa Cool". Mais je sollicite l'indulgence du jury : c'est la toute première fois en trois ans de scolarité que ça m'arrive et je me sens coupable au plus haut point. D'ailleurs, je suis trop bouleversé pour continuer à en parler devant vous... je vais même arrêter d'écrire : la honte m'accable... la faute est trop lourde à porter...

Mais j'apprends à l'instant que sa maman lui a acheté un pain au chocolat avant de la conduire en classe : Ouf, l'honneur est sauf ! Heureusement qu'elle a une maman au top ! Finalement elle va préférer quand j'oublie de lui donner son goûter...


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