dimanche 30 juin 2013

Papa Poule(t) en vacances !

C'est les vacances !
Enfin pas pour tout le monde... 
Un jeune flic n'est jamais vraiment en vacances. Tous ceux qui ont côtoyé un policier dans l'intimité vous le dirons : quand il se promène dans la rue, un jeune flic est toujours aux aguets. Surtout celui qui est habitué à faire des patrouilles : il regarde à droite, à gauche, il tente en permanence de déceler les comportements déviants, de reconnaître les délinquants, de débusquer les criminels... Quand à celui qui fait des enquêtes, difficile de laisser au bureau les cadavres, les familles endeuillées, les victimes violées. Impossible de se dire qu'on va les abandonner pour quelques jours, quelques semaines, prendre du bon temps alors qu'il y a tant à faire et que ces gens attendent beaucoup de nous... 

Mais tout cela passe avec le temps et on fini par devenir une personne « presque » normale. On parvient à se promener d'un air nonchalant sans se demander si untel ne vient pas de commettre un vol ou une agression ou si ces quatre types dans la voiture ne préparent pas un braquage. On fini par comprendre qu'il y a des enquêtes particulières qui peuvent attendre un peu car il vaut mieux avoir la tête sur les épaules et être bien des ses baskets avant de les attaquer si on ne veut pas y laisser sa santé. On fini par admettre que des coupures régulières sont nécessaires si on veut garder la verve qui anime notre vocation.

C'est un peu la même chose quand on est Papa-Poule : on n'est jamais vraiment en vacances. Quand on est père au foyer, c'est 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ! Il n'y a pas de répit, pas de vacances. Entre le ménage, le linge, les repas, les courses, les couches et les biberons... il y a toujours quelques chose à faire et on fini par y penser jour et nuit : ne pas oublier de mettre le linge à sécher demain matin, penser à acheter du lait ce soir, aller rendre les livres à la bibliothèque, préparer le goûter pour l'école, etc, etc. Evidemment on vit des moments formidables en famille et on en ressort riche de mille enseignements sur soi-même, son couple et ses enfants. Mais il faut savoir prendre du recul parfois et se ménager quelques temps de repos. Il faut les laisser prendre leur envol, petit à petit, nous quitter pour quelques temps, pour mieux se retrouver ensuite...

Il en est de même, que ce soit pour le travail, les enfants ou l'écriture ! Vous me voyez venir ? Après 10 mois d'activité sur ce blog et 58 chroniques rédigées, Papa Poule(t) va s'accorder quelques semaines de vacances. La grande est chez son papy et sa mamie mais je dois continuer à m'occuper de P'tit Homme, chouchouter ma femme aussi, faire quelques aménagements dans la maison et consacrer un peu de temps à d'autres travaux d'écriture qui me tiennent à coeur. Eh oui, c'est déjà la fin d'une belle aventure mais ne dit-on pas :

Toutes les bonnes choses ont une fin !

Rassurez-vous, je publierai quelques billets cet été* et je reviendrai à la rentrée vous dire comment s'est passé la fin de mon congé car c'est officiel, je reprends mon travail, (le "vrai", celui qui me nourrit depuis plus de 20 ans) en août. Je ne sais pas encore si je poursuivrai la rédaction de ce blog car je pense que mes journées seront bien chargées et mes soirées bien remplies... et puis je ne voudrais pas trahir le secret professionnel ! Enfin nous verrons bien. D'ici là, passez de bonnes vacances et profitez de ces moments privilégiés en famille...


 * J'ai notamment en projet un billet intitulé "Lettre ouverte aux jeunes pères candidats à un poste de Papa-Poule" qui m'a été inspiré par quelques demandes de personnes qui hésitent encore à franchir le pas... à suivre !

mardi 25 juin 2013

Notre petit ange...

Le week-end dernier, nous avons dû faire un long voyage pour célébrer le baptême de P'tit Homme en famille. La cérémonie s'est bien passée même si elle fut mouvementé. Il faudrait dire au curé que faire çà après la messe de 11h00, (c'est à dire de midi à 13h00), c'est pas une super idée... C'est l'heure où les enfants ont la mauvaise idée d'avoir faim à cette heure là. Il faut les faire manger avant me direz-vous ! Oui, c'est ce que nous avons fait mais ensuite, ils sont fatigués et ont besoin de faire la sieste... Bref, la cérémonie s'est bien déroulée malgré tout et le repas en famille aussi. Notre P'tit Homme est enfin devenu un enfant de Dieu ! Pas que nous soyons une famille très croyante et pratiquante mais nous estimons que notre civilisation repose en partie sur les valeurs chrétiennes et ce sont elles qui doivent guider les pas de nos enfants dans la vie...


Après ce week-end en famille, nous devions rentrer lundi en train. Très rapidement conscient des enjeux de la religion, P'tit Homme avait décidé de nous mettre à l'épreuve en nous faisant faire notre chemin de croix sur le trajet du retour... 
Dès la monté dans le train en début d'après-midi, lui d'ordinaire plutôt zen, était très énervé : il voulait marcher, sautait partout et poussait des cris sans raison... et ce fut comme çà tout le voyage ! Nous avions prévu quelques jouets et quelques biscuits pour lui faire passer le temps mais il n'en avait que faire! La poubelle du train, le chapeau du passager assis devant nous, la montre de son père ou les cheveux de sa mère étaient bien plus intéressants... Et je vous met au défi de faire l'apprentissage de la frustration d'un enfant dans un TGV ! Autant dire que nous avons dû céder à pratiquement tout ses caprices, sous peine de nous voir débarquer par les autres passagers...


Mais après quelques kilomètres dans les allées, P'tit Homme montrait enfin les premiers signes de fatigue et semblait vouloir se poser dans les bras de sa mère... jusqu'à ce qu'une annonce tonitruante du contrôleur nous informe d'une arrivée imminente dans une gare. Accompagnée immédiatement de cris stridents qui me donnèrent l'occasion d'aller arpenter le wagon-bar en long, en large et en travers, une fois de plus ! Lui donner à manger ne fut pas une mince affaire, changer sa couche non plus : essayez de traverser cinq voitures complètes avec un diablotin dans les bras sans trébucher sur une valise dans le passage... Et quand vous êtes arrivé, il faut vous glisser dans un réduit de un mètre sur un mètre avec une tablette de 30 cm de long pour allonger un bébé qui en fait déjà presque 70 ! Notre chemin de croix s'est terminé dans la soirée avec l'arrivée à destination. 
Je ne sais pas ce qui lui a pris d'être aussi insupportable ce jour-là justement. A moins que : à l'aller, nous étions dans un wagon dont la climatisation était en panne et nous avons été très rapidement conduit en première classe par le contrôleur... Certainement que P'tit Homme avait pris goût au luxe et s'est trouvé frustré de devoir voyager en deuxième classe ! Il a tout simplement tenu à nous faire savoir son mécontentement ! Et dire que pour son baptême il a reçu en cadeau  un médaillon avec un ange... 

jeudi 20 juin 2013

TEST : Feriez-vous un bon Papa-Poule ?

Il arrive parfois que de jeunes papas hésitent à prendre un congé parental. Ils se demandent s'ils feraient de bons pères au foyer, s'ils arriveraient à gérer les enfants, la maison, etc. Pour les aider à prendre leur décision, j'ai décidé de créer un test de personnalité comme on en voit dans les magazines féminins. Il suffit de répondre avec sincérité à ces quelques questions, de comptabiliser les réponses et de consulter le résultat pour savoir si, oui ou non, vous êtes fait pour être un bon Papa-Poule...



 Commencez le test :

Question 01 : Pour vous, la dépression post-partum, c'est :

Réponse A) Une des conséquences de la crise monétaire en Grèce

Réponse B) Comme le baby-blues : du chiqué !

Réponse C) M'en parlez-pas, elle est en plein dedans et vivement que çà s'termine !

Réponse D) C'est un état émotionnel intense qui touche certaines femmes après l'accouchement pendant lequel je sais que je devrais m'occuper encore plus du bébé.



Question 02 : Cinq minutes après son départ de la maison, vous vous apercevez que vous avez oublié de mettre le goûter de votre fille dans son cartable :

Réponse A) De toutes façons, faut pas grignoter entre les repas...

Réponse B) J'ai pas oublié mais, euh... disons que j'ai eu un p'tit creux cette nuit !

Réponse C) Pas grave, elle piquera celui d'une copine à la récréé !

Réponse D) Je culpabilise et j'appelle sa mère pour qu'elle court lui acheter un pain au chocolat avant la fermeture de l'école.



Question 03 : Il est trois heures du matin, P'tit Homme qui s'est déjà réveillé plusieurs fois, pleure maintenant depuis un bon quart d'heure :

Réponse A) Quand il sera fatigué, il arrêtera !

Réponse B) Elle pourrait y aller, moi j'ai déjà donné le biberon à 23h00, c'est à son tour de se lever !

Réponse C) Hein... ? Quoi... ? Qu'est-ce que c'est... ? Ron Pschittt, Ron Pschittt...

Réponse D) Je me lève et je vérifie : sa couche, s'il a soif, s'il a mal au dent, s'il a de la fièvre, je lui fait un câlin avec son doudou musical et je le recouche.



Question 04 : La grande de 5 ans ne mange pas ce midi :

Réponse A) Tant mieux : on va faire des économies !

Réponse B) Désolé je sais pas faire à manger... on va au Mc DO ?

Réponse C) Elle prend exemple sur sa mère, elle fait régime !

Réponse D) Pas grave pour cette fois, je prépare une assiette jambon-purée, çà va l'faire !



Question 05 : Les enfants sont très énervés en cette fin de journée et votre femme vient de vous appeler pour vous faire savoir qu'elle rentrerait tard. Vous devez les faire manger et les coucher mais n'en pouvez plus alors :

Réponse A) Vous distribuez des baffes et des fessées jusqu'à ce votre femme rentre.

Réponse B) Vous en mettez un au garage et l'autre au grenier en attendant qu'elle revienne.

Réponse C) Vous organisez une bataille de farine et d’œufs dans la cuisine histoire de les défouler.

Réponse D) Vous leur faite prendre le bain pendant une heure. Ensuite vous leur faite un plateau repas avec un steack à la tomate et des frites en formes de bonhomme. Vous les couchez une heure plus tard, ils s'endorment comme des loirs !



Question 06 : Vous avez rendez-vous chez le pédiatre à 09h00 et vous avez les deux enfants. Mais il est déjà 08h30 et ils ne sont pas lavés ni habillés. Il vous faut 15 mn pour y aller :

Réponse A) M'en fou, çà sert à rien le pédiatre !

Réponse B) J'appelle et je décale le rendez-vous... dans 6 mois !

Réponse C) Elle aurait pu poser sa journée pour les y emmener, j'aime pas les piqûres !

Réponse D) Vous les débarbouillez au gant de toilette (ils prendront le bain ce soir), vous les habillez avec la première tenue qui se présente et vous foncez (en respectant les limitations de vitesse). Vous arrivez à temps : le médecin a 30 mn de retard !



Résultats du test :


Comptez le nombre de réponses A, B, C et D.
Si vous avec un maximum de réponses A, B ou C, réfléchissez bien avant de faire une bêtise...


Si vous avez un maximum de réponses D, foncez !


mardi 18 juin 2013

Une faute impardonnable !

Aujourd'hui, c'est un Papa Poule(t) désemparé qui se livre à vous...
Je m'en veux terriblement car j'ai commis l'irréparable ! Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête. Je ne comprends pas et je ne pourrai jamais l'oublier... Je repense sans cesse aux minutes qui ont précédé le départ de ma fille pour l'école, avant qu'elle ne monte dans la voiture de sa maman et j'essaye de comprendre comment on a pu en arriver là mais je ne trouve pas...

Nous faisons en sorte d'être de bons parents : des parents attentifs aux besoins de nos enfants mais sans être trop permissifs. Nous discutons beaucoup entre nous et avec eux aussi. Enfin avec la grande parce que P'tit Homme, du haut de ses dix mois, a un vocabulaire très limité pour l'instant ! Est-ce la fin de l'année scolaire qui approche ou l'accumulation de la fatigue à cause de la chaleur étouffante des nuits trop courtes, rythmées par les biberons... Je ne sais pas ! Mais enfin, depuis le temps, ça n'était encore jamais arrivée... et ça n'aurait pas du arriver ! 

Je vais devoir faire un travail sur moi afin de comprendre ce qui a pu provoquer ce manquement à mes obligations de Papa Poule(t). Je vais commencer par demander à ce que soit mis en place une cellule de soutien psychologique pour ma fille (c'est à la mode non ?). J'espère qu'elle n'en gardera pas de trop graves séquelles. A cette heure, c'est tout ce que je souhaite. J'espère aussi qu'ils seront compréhensifs à l'école et qu'ils lui donneront au moins un biscuit ou une compote.

Ah oui, pardon, je ne vous ai pas dit ce qui remet en cause les fondements même de mon statut de père de famille et provoque en moi un désarroi aussi profond ?
J'ai oublié de mettre le goûter de ma fille dans son cartable !
Oui, je sais, c'est une faute lourde qui peut entraîner la radiation sans préavis du syndicat des "Papa Poule - Papa Cool". Mais je sollicite l'indulgence du jury : c'est la toute première fois en trois ans de scolarité que ça m'arrive et je me sens coupable au plus haut point. D'ailleurs, je suis trop bouleversé pour continuer à en parler devant vous... je vais même arrêter d'écrire : la honte m'accable... la faute est trop lourde à porter...

Mais j'apprends à l'instant que sa maman lui a acheté un pain au chocolat avant de la conduire en classe : Ouf, l'honneur est sauf ! Heureusement qu'elle a une maman au top ! Finalement elle va préférer quand j'oublie de lui donner son goûter...


dimanche 16 juin 2013

Une bonne fête pour Papa Poule(t) !

Le voilà enfin ! Je l'ai cherché partout, j'ai tenté quelques esquisses mais sans résultat... Cette fois, je le tiens !
Outre une magnifique pendule sur fond d'assiette en carton de couleur jaune offerte par ma fille (Merci maîtresse !), Papa Poule(t) a reçu un nouveau logo spécialement réalisé par un pro du dessin. Je le trouve excellent car représentant exactement l'esprit de ce petit blog sans prétention... 
En quelques mots, l'Artiste a cerné mes attentes et a su trouver le style qui convenait. Je m'empresse donc de vous le faire partager et de le remercier chaleureusement. 


Et puisque une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, je vous annonce que je prépare un livre qui reprend les articles du blog depuis le début et qui devrait prendre fin dans quelques semaines, quand je reprendrai le travail.
Ce dessin génial servira de photo de couverture à ce livre en format poche pour lequel je réserve quelques billets inédits... 
...à suivre !

vendredi 14 juin 2013

Les enfants sont étonnants !

Mercredi après-midi nous avions rendez-vous avec le chirurgien orthopédiste pour retirer le plâtre de notre fille. Nous appréhendions un peu ce moment mais étonnement, elle était super contente d'y aller : elle ne savait pas ce qui l'attendait... Cinq bonnes minutes de cris, de larmes, de gesticulations, de négociations, de tremblements, de hurlements, furent nécessaires pour ôter la chose !

Après six semaines d'immobilisme, elle retrouvait son bras menu (qui l'était encore plus), mais elle n'osait pas le bouger. Le médecin décida pourtant qu'elle n'avait pas besoin de rééducation, qu'il fallait attendre deux ou trois jours pour qu'elle retrouve un peu de mobilité nécessaire aux gestes du quotidien. Au bout d'une semaine, elle devrait retrouver la pleine possession de ses moyens. Elle resterait à la maison en attendant afin de ne pas la brusquer. 
Et si jamais ça ne vas pas mieux en juillet, revenez me voir...
Ah oui, en juillet ? Rien que çà ? Sinon on peut attendre la Toussaint, ça presse pas, c'est que le bras droit ! En plus elle s'est habituée à utiliser le bras gauche alors... On pourrait même la laisser comme çà pendant toute l'année de CP afin qu'elle apprenne à écrire de la main gauche... et puis quand elle y arrivera, on reviendra vous voir pour qu'elle retrouve enfin l'usage du bras droit... Qu'est-ce que vous en pensez docteur ? ? ?
Heureusement, il ne lui a pas fallu longtemps : le lendemain après-midi, profitant du soleil qui a enfin décidé de se poser dans le coin, je sortais son maillot de bain, direction la piscine. Au bout d'un quart d'heure elle ne se rappelait même plus qu'elle avait eu un plâtre ! Elle est retournée à l'école aujourd'hui, toute fière de montrer son bras tout neuf, comme si rien ne s'était jamais passé... 


mardi 11 juin 2013

Une fête un peu particulière...

Hier soir c'était la fête de l'école de ma fille. Initialement prévue samedi soir, elle avait été annulée pour cause de mauvais temps ! Nous devions y aller en famille mais c'était programmé un peu tard pour P'tit Homme. Alors je me suis dévoué.
Nous nous sommes dépêché de rentrer après la classe pour se laver, s'habiller et décorer le plâtre : avec une bande de straping par dessus et quelques gommettes et paillettes pour masquer ce vilain bras, elle brillait de partout ! La grande était tout excitée à l'idée de passer sur scène avec ses copines... 

Il faut dire que cette années, l'institutrice nous avait gâtés : 
Elle a d'abord eu la bonne idée de faire une danse avec les CM1. Et comme l'ordre de passage est par ordre de grandeur, elle était prévu à 21h30 au lieu de 20h30, après les petits ! Pour des enfants de 5 ans, je trouve çà un peu tard. Je me demande encore pourquoi ils n'ont pas avancé le passage des CM1 plutôt que de retarder le passage des petits...

Bref, une fois sur scène, nous avons eu le plaisir de découvrir plusieurs danses avec pour thème commun,  la protection de la planète... enfin quand je dis "le plaisir", ça dépend pour qui : certains enfants représentaient des pétroliers qui déversaient leur fioul dans la mer et d'autres arrivaient ensuite déguisés en éboueurs afin de tout nettoyer ! Ensuite, des enfants déguisés en promeneurs faisaient un pique-nique et jetaient autour d'eux les restes de leur repas... que d'autres enfants, également déguisés en éboueurs, venaient ramasser... et ainsi de suite sur plusieurs tableaux ! Inutile de vous dire que certains parents ont trouvé ça moyen de voir leur enfant déguisé en "poubellier" ! Même s'il n'y a pas de sot métier, je trouve que pour un spectacle d'école, c'est pas très joyeux comme thème... La mienne avait réussit à se faire embaucher pour faire un petite fille qui joue au cerceau. Ne me demandez pas le rapport, je le cherche encore ! 
Finalement la danse a été saluée par le public indulgent tout acquis à la cause des enfants... certains en avaient les larmes aux yeux ! Il faut dire que les petits ont livré une belle prestation et ce n'est pas tant le côté artistique ou la morale de "l'oeuvre" qui a ému les parents que le fait de voir leur petit bout s'éclater sur scène avant de venir saluer avec élégance, sous les feux de la rampe...  Elle était ravie de sa prestation et très fière de son numéro. Qui sait, peut-être qu'une étoile est née hier soir !


vendredi 7 juin 2013

Le jeu des 7 différences

Tout le monde connaît ce jeu où deux images qui paraissent semblables sont opposées, le jeu consistant à découvrir les différences. C'est amusant comme on est tenté de faire la même choses avec les enfants ! Pourtant issus des mêmes parents (enfin je crois...;-), ils sont totalement différends. Evidemment, nous avons une fille et un garçon et ceci pourrait expliquer cela mais ce n'est pas tant sur le genre que se montrent les différences, que sur leur personnalité. C'est bien simple, tous les oppose :
  1. Elle ne dormait pas ou très peu, il dort comme un loir : Elle ne faisait pas de sieste le matin, dormait 3/4 d'heure l'après-midi, ne trouvait pas le sommeil avant 21h00 et se réveillait quatre fois par nuit jusqu'à l'âge de 18 mois ! Son frère dort une heure le matin et plus de deux heures l'après-midi, avec un petit somme vers 18h00 avant d'aller se coucher à 20h00 et ne se réveille que vers 06h00 ! Elle me ressemble, il ressemble à sa mère.
  2. Elle ne mangeait pas ou très peu, il dévore : Même les purées maison que je mitonnais avec amour, elle préférait les envoyer à travers la cuisine d'un revers de main tandis que lui se goinfre de tout ce qu'on lui présente. Elle ressemble à sa mère, il me ressemble.
  3. Elle était indifférente à ce qui l'entourait, il est déjà très curieux : Elle n'a jamais fouillée dans les tiroirs, les placards, les paniers, il ouvre toutes les portes, sort tout ce qu'il trouve afin de le répandre autour de lui. J'ose pas dire à qui ils ressemblent...
  4. Elle est "super speed", il est hyper cool : Elle parle tout le temps, ne tient pas en place sur une chaise, court toujours même pour aller chercher le keetchup dans le frigo quand on est à table... Il est zen, peut rester tranquillement dans son fauteuil bébé tant qu'il a un truc à tripatouiller ! Je suis "un peu" speed des fois, ma femme est (heureusement) plus cool...
  5. Elle ne s'intéressait pas aux jeux, il adore jouer : Que ce soit les jeux de son et lumière pour les bébés, et jeux de formes, les puzzles, elle s'y ait rarement intéressée. Il aime manipuler toutes sortes de formes, mais son préféré, c'est le paquet de mouchoirs en papier qu'il peut tordre dans tous les sens, mordre à pleines dents avant de dépouiller le contenu... Elle ressemble à sa mère, il me ressemble.
  6. Elle acceptait n'importe quel doudou, il n'en veut qu'un : Elle avait eu une dizaine de peluches en tous genres à sa naissance et nous les lui avons donné les unes après les autres si bien qu'elle n'a jamais eu de préférence, ce qui facilitait les choses au moment du coucher. Il a eu plusieurs doudous aussi mais il a jeté son dévolu sur un petit bleu avec de longues oreilles marron qui sont délicieuses à suçoter... Je vous rassure, on a pas de doudou !
  7. Euh... là je sèche ! Ah si : Elle n'aime pas faire sa toilette, il passe des heures dans le bain : "Mais papa, je me suis déjà lavée hier..." parait une raison suffisante à ma fille pour échapper au passage par la salle de bain tandis que lui s'éclate dans l'eau, s'amuse à faire des bulles, à éclabousser... à manger l'éponge qui sert à le laver !
Bref, deux spécimens issus de la même lignée mais qui n'ont rien en commun, si ce n'est de faire la même tête renfrognée quand ils boudent... Quoique, ils ont quand-même un deuxième point commun : 
Ils sont aussi têtus l'un que l'autre ! 
Je me demande de qui ils peuvent bien tenir çà...?!




mardi 4 juin 2013

URGENT : NOUVELLE DE DERNIERE MINUTE...


Ma fille n'aime pas les biscuits à la fraise ! ! !

Le drame s'est déroulé hier soir, peu après 16h30...Alors que je devais aller la chercher ma fille à la sortie de l'école, étant absorbé par mon travail, j'oubliais l'heure et partais avec cinq minutes de retard (le temps de préparer P'tit Homme, de le mettre dans la voiture, etc). J'arrivais finalement à l'heure pour accueillir ma fille à la sortie de la classe. Elle me fait un bisou et me demande soudain :
Papa, j'ai faim, tu as pris des biscuits ?
Et là, c'est la catastrophe : J'ai oublié son goûter !

Je m'excuse, lui explique que je suis parti précipitamment mais rien n'y fait : elle a faim alors elle boude ! Je regrette de lui avoir donné de mauvaises habitudes et je conclus en lui disant qu'elle attendra d'être à la maison pour manger.

Elle traîne des pieds, faits sa tête des mauvais jours alors je feins de l'ignorer. Quand nous arrivons à la voiture, j'attache son frère à l'arrière, je m'installe au volant, je pose son petit cartable sur le siège à mes côtés et avant de démarrer, je jette un œil à l'intérieur histoire de voir si la maîtresse n'aurait pas laissé un mot concernant la préparation du spectacle de fin d'année ou autre chose d'important... Et là, que vois-je dans sa petite boite à goûter : un gâteau à la fraise qu'elle n'a pas mangé !

Je lui avais mis une part du « fromage qui rigole » et ce petit gâteau sous emballage individuel acheté par son papy et sa mamie la semaine dernière sur ses recommandations... Il faut dire que d'habitudes j'achète le même genre de cakes fourrés mais d'une sous-marque de distributeur. Content de ma trouvaille qui devrait apaiser la faim qui tiraille le ventre de ma fille (ce qui est assez cocasse car il faut la connaître pour savoir qu'elle a un appétit de moineau...), je lui sors le gâteau triomphant en disant :
Regarde, il y a le gâteau que tu n'as pas mangé au goûter !
C'est à ce moment précis que le drame est arrivé... ma fille me rétorque d'un air assurée :
  J'aime pas la fraise ! ! !
Le monde s'écroule autour de moi... Il faut s'attendre à un cataclysme dans la grande distribution : ma fille n'aime pas la fraise ! Moi qui croyait bien la connaître, moi qui était à l'écoute de ses désirs, qui tentait de satisfaire ses moindres exigences afin qu'elle s'épanouisse dans la vie et trouve sa place dans la société... Je n'avais pas compris qu'elle n'aimait pas la fraise... Quel père indigne je fais ! ! !

Sur le moment, j'éclate de rire : difficile de me retenir, c'est vraiment trop drôle... Evidemment, elle se remet à bouder de plus belle !
Le problème c'est que nous n'avons que des biscuits à la fraise à la maison : Des petits ronds fourrés à la fraise, des pailles fourrés à la fraise, des yaourts à la fraise, de la confiture à la fraise... Il doit bien y en avoir au chocolat mais c'est souvent moi qui fini par les manger. Je peine à retrouver mon sérieux devant autant de mauvaise foi et je lui dis en rangeant son biscuit  :
Tant pis, si tu n'aimes plus la fraise, on va devoir jeter tous les biscuits à la maison... Je ne voudrais pas te rendre malade...
Elle ne répond pas.


Cinq minutes plus tard, alors que je conduis en repensant à l'aplomb avec lequel elle m'a sortie çà, elle me demande de lui donner son cartable. Je lui passe sur la banquette arrière. Dans le rétroviseur je la vois qui sort sa boite à goûter sans faire de bruit et ouvre l'emballage de son petit gâteau à la fraise qu'elle se dépêche de manger, en toute discrétion...

Je ne dis rien, j'attends d'arriver à la maison et après avoir posé son frère et les affaires, je me dirige vers le placard à biscuits et dit d'un air navré en sortant les paquets  :
Bon, il va falloir jeter tous les biscuits à la fraise, c'est dommage...
Ma fille intervient aussitôt :
NON... attends... en fait j'aime encore un peu mais... c'est parce que ceux-là ils sont trop moelleux... je préfère les biscuits « qui croquent »...mais je vais les manger quand-même, faut pas gâcher !
Quelle mauvaise foi ! Et quelle intelligence aussi, je pense en moi-même, pour réagir aussi vite afin de ne pas perdre la face... Mais tout est bien qui fini bien : la grande distribution peut se rassurer, je vais continuer à les nourrir encore longtemps, eux aussi !


lundi 3 juin 2013

La fête des voisins, oui mais...

En général, le flic est un solitaire qui vit reclus dans sa tanière. Pas tellement par goût mais par nécessité, pour se protéger.
Avec ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous vivons chaque jour au travail, on fini par avoir une vision très particulière de la société. A force de n'en connaître que les plus mauvais côtés (la violence physique ou verbale souvent gratuite ou sans raison, le désoeuvrement, la misère sociale ou la mort, la trahison et l'abandon, etc...), on se dit que l'être humain n'a rien de bon et on a tendance à le fuir...
Alors quand on trouve "sa moitié" (celle avec qui l'on aspire à vivre tranquillement jusqu'à la fin de ses jours pour fonder une famille) et qu'elle est du métier, le réflexe est de se renfermer sur son cocon familial, loin des tumultes de la ville, loin de la sauvagerie de la vie.

Puis au détour d'une rue, il y a deux jours, je rencontre une voisine (de celle qui est à la retraite et passe ses journées dans son jardin à s'occuper de ses fleurs et qui d'habitude ne dit jamais bonjour...), qui m'apprend qu'il y a la fête des voisins ce soir et que nous sommes cordialement invités à nous joindre à eux, dans la rue d'à côté... Je remercie pour l'info, je dis que je vais en parler avec ma femme et je prends congé poliment. Mais je sais déjà qu'on n'ira pas. On a pas envie d'avoir à se justifier de ce qu'un policier a fait un jour (ou n'a pas bien fait un autre...), du PV qu'ils ont eu il y a deux ou trois ans alors qu'ils ne l'avaient pas mérité, etc... D'ailleurs, moi aussi j'ai eu des PV dans ma vie, et plus question de les faire sauter ! Mais les PV c'est comme les mauvaises notes : ça va, ça vient, et puis quand ça tombe sur vous, même si ce n'est pas juste, c'est pour toutes les fois où on s'est joué des lois et règlements et qu'on ne s'est pas fait prendre... Bref, pas trop envie d'avoir à se justifier de faire un beau métier que très peu de gens comprennent et que beaucoup critiquent sans avoir aucune idée de la difficulté à l'exercer ! Alors le flic restera bien au chaud dans sa tanière, avec femme et enfants.

Mais de temps en temps, il est contraint de sortir : dimanche, je devais aller chez des voisins rendre quelques pots de confiture vides qui m'avaient été généreusement donnés il y a quelques semaines et dont on s'était régalés avec les enfants au petit déjeuner et au goûter... J'y allais un peu honteux de me pointer les mains vides (je n'avais pas pris le temps d'acheter un petit présent en guise de remerciement) mais en ayant pris soin de téléphoner pour ne pas débarquer à l'improviste. En arrivant, Monsieur était dans le garage en train de ranger les jouets des enfant devenus grands et Madame était dans la cuisine en train de faire de nouvelles confitures. Je m'étais résolu à ne pas rester trop longtemps, histoire de ne pas trop déranger. Finalement j'y suis resté près de deux heures et je suis reparti les bras chargés de cadeaux ! Outre les jouet offerts "sinon on va les vendre ou les jeter", les pots de confiture donnés (j'en ai rendu 5 ou 6 vides et j'ai eu droit à 7 ou 8 pots bien pleins), plus le petit café en terrasse accompagnées des fraises cueillies du jardin... c'est çà les voisins ! D'ailleurs, ce ne sont pas de "simples" voisins, ce sont de vrais amis ! De ceux chez qui on a toujours plaisir à aller car on sait qu'on sera bien reçu, qu'on ne sera pas jugé sur ce qu'on fait mais sur ce qu'on est. J'en profites pour leur dire ici :

MERCI MES AMIS !